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Et le politique ?
Tout au long de la semaine, chacun tentera de son point de vue de répondre à cette question !
Devant vous, qui êtes les acteurs de la communication, le mien sera d'abord soucieux de celui de l'ensemble des Français, de ceux qui jour après jour utilisent les médias.
Trois heures quotidiennes devant la télévision, trois heures dix d'écoute de la radio, lecture quotidienne de la presse pour un tiers d'entre eux. Les médias occupent une place considérable dans la journée des Français, mais aussi dans leur façon de penser et de concevoir le monde. Et tous les Français sont concernés.
Au fil des ans, se sont développées, à côté des traditionnelles « pratiques culturelles », des « pratiques informationnelles ». Qu'ils soient écrits ou audiovisuels, grand public ou spécialisés, les médias sont un des lieux-clefs de notre société. Ils sont devenus une partie essentielle de notre espace public
Chacun sent bien que l'accélération que nous vivons revêt une importance majeure au regard même - n'ayons pas peur des mots - de notre civilisation. Les médias ne sont plus seulement comme jadis l'écho du monde et de la société, ils interviennent directement sur l'évolution de la société.
Aux côtés de la famille, de l'école et des lieux du travail, ils sont devenus un des grands agents de la transmission des savoirs et des valeurs. Information bien sûr, mais aussi culture, formation, éducation, loisirs, ils sont présents - et à quelle place - dans toutes les dimensions de notre vie collective.
Jusqu'à l'économie elle-même qui s'en trouve investie. Vos activités d'entreprise y pèsent de plus en plus lourd. Surtout, le moment est arrivé où l'information elle-même est une valeur économique de premier plan, et où les réseaux deviennent des places de marché.
Pardon de ces évidences devant vous les spécialistes. Mais ces rapides propos m'auront permis de rappeler l'enjeu collectif capital qu'abrite le secteur de la communication.
En employant le terme d'espace public, je crois avoir désigné la place du politique vis-à-vis de ce secteur. Tant à l'égard des citoyens, que des entreprises privées ou publiques, des associations, des collectivités publiques, l'État a un rôle à y jouer.
Et, comme vous le disait hier le Premier ministre, « la société de l'information sera ce que nous déciderons d'en faire ».
Les entretiens que j'ai commencé à mener pendant l'été avec beaucoup d'entre vous m'ont renforcée dans cette conviction. Le rôle de l'État est essentiel.
Je le déclinerai autour de trois thèmes :
1. Garantir un service public de référence.
2. Assurer des règles stables, simples et transparentes de concurrence entre les acteurs.
3. Répondre à l'enjeu culturel de la communication.
1. Garantir un service public de référence
Le service public n’est pas une survivance, il doit être une référence. Il n'est pas un minimum, mais une nécessité !
Dans la télévision et la radio, le secteur public est aujourd'hui confronté à une offre de plus en plus diversifiée et, par conséquent, à une concurrence amplifiée.
Face à cette abondance des radios et des chaines de télévision, le service public doit être exemplaire dans la déontologie, dans la qualité, dans la création. La grave affaire des contrats des animateurs-producteurs, la présence exclusive des chaines publiques sur un seul bouquet ont jeté le doute sur cette spécificité.
Or, s'il est bien un secteur où l'initiative privée ne peut se substituer au point de la rendre inutile, à l'action de la puissance publique, c'est bien celui de la communication.
Le service public a, en effet, des missions propres. Pour le téléspectateur ou l'auditeur, cela doit se voir et cela doit s'entendre. Les programmes des chaînes et radios doivent répondre à cette triple exigence éduquer, informer, distraire.
Sans m'étendre sur ce trio classique, je vais simplement préciser quelques points.
Éducation, tout d'abord.
C'est un lieu commun de dire que la télévision est un formidable outil d'éducation, regardé par les enfants comme par les adultes, qui devrait être un vecteur privilégié de la connaissance. Nous devons aujourd'hui tirer parti de cet instrument pour que la télévision participe à la lutte pour la réussite scolaire, à l'intégration dans la société, à la vie citoyenne. Nous devons donner, en liaison avec l'éducation nationale, un véritable contenu à la formation par l'image
C'est un des domaines où le secteur public doit innover. C'est ce que nous allons faire en mettant en place la banque de programmes et de services de la Cinquième, base de données audiovisuelle interactive qui équipera 200 sites sociaux dès le printemps, et 200 sites scolaires à la rentrée 1998.
C'est dans le même souci d'innovation que sera valorisé le patrimoine audiovisuel détenu par l'lNA, qui commencera à être accessible, dès l'année prochaine, à un large public dans le centre de consultation de la Bibliothèque François Mitterrand.
Information, ensuite.
La qualité et la déontologie ne sont pas l'apanage du service public, mais elles doivent être pour lui des règles d'or, dans le respect des principes fondamentaux que sont l'impartialité, la véracité et le pluralisme.
Distraction, enfin.
C'est là que la concurrence des chaînes commerciales est et sera la plus forte. Jouant la complémentarité avec le privé, le service public doit marquer sa différence. Chacun le sait, la ligne de crête est étroite, mais elle existe.
Il appartient à l'État actionnaire de définir et très certainement d'améliorer les cahiers des charges des sociétés publiques. Je compte sur ce point entamer un travail approfondi mais rapide qui s'intégrera à une réflexion plus générale sur l'exercice de la tutelle de l'État sur les entreprises publiques.
Aux responsables des entreprises audiovisuelles publiques de traduire ces cahiers des charges et d'exprimer cette différence.
Evidemment, pour remplir totalement cette triple mission, le service public de l'audiovisuel ne doit pas être contraint à une course à l'audience qui entraîne presque inéluctablement des dérives comme celles dont je parlais tout à l'heure. Le service public ne peut devoir sa survie aux ressources publicitaires, même si l'appel à la publicité stimule la vigilance à l'égard de l'audience.
Il faut assurer au service public des sources stables et suffisantes de financement. Il est donc indispensable d'augmenter la redevance. Elle augmentera de 5 % en 1998 et je m'engage à ce que cette augmentation corresponde à une amélioration du service rendu au public. Les radios et télévisions publiques auront ainsi les moyens de remplir leurs missions pour les téléspectateurs et les auditeurs.
Ces moyens, le service public en a d'autant plus besoin qu'il doit répondre aux nouvelles attentes des téléspectateurs. Être présent dans la télévision numérique par satellite est un impératif aujourd'hui pour le développement du service public. Je crois notamment que le service public audiovisuel peut développer des chaînes thématiques, éventuellement en association avec des opérateurs privés.
Bien sûr, ces alliances doivent se faire en toute clarté, dans le respect des règles de la concurrence et des principes du service public. J'y reviendrai dans quelques instants.
2. Assurer des règles simples, stables et transparentes de concurrence
Si le rôle de l'État est d'assurer l'existence d'un secteur public audiovisuel fort, sa mission est aussi de garantir le bon fonctionnement de la concurrence.
La régulation du secteur n'est plus une simple affaire d'autorisation moyennant cahier des charges. Elle doit s'appuyer sur les outils du droit de la concurrence qu'il s'agit d'adapter à la spécificité du monde de la communication.
a) Nous veillerons d'abord à ce que la concurrence entre médias français et médias étrangers se fasse sur des bases claires et selon des règles loyales.
Le droit communautaire empêche désormais le CSA d'imposer aux services établis à l'étranger les mêmes règles qu'à ceux établis en France. Bien évidemment, nous nous conformerons entièrement à nos engagements au sein de l'Union. Mais nous serons très attentifs à la réciprocité et au respect par tous des règles communautaires.
Au cours de la dernière décennie, notre cheval de bataille a été l'exception culturelle. Il fallait assurer l'indépendance de la France et de l'Europe face à l'hégémonie de la culture d'Hollywood. Les décrets sur les quotas de diffusion d'œuvres françaises et européennes, les accords du GA TI, la renégociation de la directive Télévision sans Frontières sont désormais derrière nous.
La France doit prendre l'initiative de relancer une Europe audiovisuelle en panne, mais sans compter sur la négociation d'une troisième version de la directive. Nous devons inventer de nouvelles actions de coopération renforcée avec nos partenaires les plus proches, pour affirmer l'Europe culturelle et audiovisuelle.
b) En France même, il y a fort à faire pour rétablir une concurrence saine comme le montrent les multiples procès que s'intentent les opérateurs.
Cette logique d'affrontement fratricide est, au passage, regrettable, alors que ces grands groupes de communication français doivent prendre toute leur place sur les marchés internationaux.
Le service public doit être exemplaire en matière de respect de la concurrence. J'ai dit tout à l'heure qu'il lui appartenait de nouer des alliances avec des partenaires privés. Mais il n'est certainement pas de son rôle de favoriser un opérateur particulier en lui accordant une exclusivité de retransmission.
Il doit au contraire conclure des accords lui permettant d'être accessible à tous, selon le principe fondamental d'égalité. C'est pourquoi nous avions contesté la décision prise l'hiver dernier de faire diffuser les chaînes publiques en exclusivité sur un bouquet satellitaire.
La décision de France Télévision de participer à TPS avait pour objectif d'assurer la pérennité du service public dans un monde audiovisuel en profonde mutation.
Je ne remets pas en cause l'objectif visé, mais le moyen choisi pour l'atteindre. Je ferai bientôt part de la position du gouvernement sur les modalités par lesquelles il sera mis fin à l'exclusivité de diffusion de France 2 et France 3 sur TPS.
Il s'agit là de respecter les règles de concurrence, mais aussi et surtout de permettre à tout téléspectateur équipé d'un décodeur de recevoir les chaînes publiques en qualité numérique sans avoir besoin d'un abonnement particulier, c'est à dire en clair.
C'est par une meilleure définition de ses programmes, par l'édition de chaînes thématiques, par l'assurance d'un financement stable, mais aussi par la présence des chaînes publiques sur le plus grand nombre de bouquets que le service public se développera.
c) Garantir le bon fonctionnement de la concurrence, c'est aussi lutter contre la concentration excessive. Il y a dans notre pays un problème spécifique lié à deux caractéristiques des groupes qui ont investi dans les médias.
D'une part, ce ne sont pas tous des groupes dont la communication est l'activité essentielle, et dont la logique industrielle est celle de la communication. De l'autre, l'activité principale de nombre d'entre eux dépend de la commande publique, nationale et locale.
Ce n'est pas sain. Mais c'est une situation de fait. C'est pourquoi, sans prendre le risque de déstabiliser radicalement l'ensemble du secteur, il faut trouver les règles qui s'imposeront aux opérateurs pour remédier à cette situation.
J'ai dit à quel point le monde de la communication occupe une place essentielle dans la vie des français. Il est donc normal que les opérateurs du secteur, non seulement respectent le droit de la concurrence, mais aussi assument des règles à la hauteur de leur responsabilité particulière.
Le respect du pluralisme et la moralisation des rapports entre les groupes détenteurs du capital des grands médias et les acteurs de la vie publique sera un des points forts du projet de loi que je déposerai au Parlement avant la fin de l’année.
1) La création de la Haute autorité en 1982 et son évolution vers notre CSA EN 1989 nous ont donné le moyen d'assurer aux journalistes de l'audiovisuel leur indépendance face au pouvoir politique.
C'est aujourd'hui leur indépendance vis-à-vis du pouvoir économique, vis-à-vis des actionnaires de leur entreprise qu’il convient de garantir par des mécanismes qu'il faut faire entrer dans notre culture et dans notre droit.
2) Le même déplacement de problématique se retrouve dans la relation entre les producteurs et les diffuseurs. Le phénomène d'intégration verticale qui pousse les diffuseurs à contrôler les producteurs mérite d'être traité en termes de droit de la concurrence. Les décrets production et le compte de soutien ont permis qu'existe aujourd'hui une industrie de la production.
Il s'agit maintenant d'assurer son développement sans lui faire perdre son indépendance.
3) C'est dans le même esprit que nous proposerons des mesures permettant de fluidifier le marché des droits, afin d'éviter qu'en bloquant les droits d'un trop grand nombre de programmes, certains opérateurs entravent le développement de leurs concurrents et minorent la rémunération des producteurs.
4) Du point de vue du téléspectateur, la compatibilité des décodeurs et l'universalité des antennes sont tout aussi importantes. Sur ce point, j'attends des opérateurs qu'ils concluent dans les meilleurs délais, des accords commerciaux satisfaisants.
En matière de radio aussi, il faut assurer des règles simples et transparentes de concurrence. Je conforterai le CSA dans son rôle de gardien du pluralisme et de la diversité dans la transparence des procédures.
C'est pourquoi, j'ai tenu à garantir le financement et la mise en œuvre de l'audit des fréquences. Mon attention se porte tout particulièrement sur les modes d'attribution des fréquences et le respect des engagements pris par les opérateurs dans le domaine de la programmation.
Le travail sur la nouvelle loi me conduira aussi à vérifier la pertinence des textes actuels sur des questions telles que la cession des fréquences, les programmes locaux ou les formes de la concentration.
À côté des radios publiques s'est désormais implanté et va continuer à se développer un pôle privé puissant et pluriel. Il faut l'aider à réussir son expansion. Je voudrais à ce propos rappeler à quel point je tiens au développement des radios associatives, pour lesquelles sera maintenu le fonds de soutien.
Enfin, je voudrais dire quelques mots sur la presse, dont je crois beaucoup à l'avenir.
On en a trop longtemps décrit la crise. Le recul du lectorat et le transfert des ressources publicitaires vers la télévision auraient inéluctablement conduit au déclin. Mais l'image ne chasse pas l'écrit, il suffit de regarder autour de nous pour en être convaincu.
L'essor de la radio et de la télévision a coïncidé avec le développement de la presse magazine, qui s'est créée un lectorat nombreux, diversifié et exigeant.
C'est sur ce dynamisme qu'il faudra s'appuyer pour accompagner la reconquête par la presse quotidienne de ses lecteurs. Il y a là un cap à franchir.
Il le sera grâce à la poursuite des efforts de productivité, au développement des méthodes commerciales, à la diversification des formes de diffusion et à l'enrichissement des contenus. Je lancerai donc une consultation de l'ensemble du secteur cet automne, dans l'objectif de proposer un plan d'action sur 3 à 4 ans.
Dès 1998, je prendrai des initiatives significatives en ce sens, qu'il s'agisse de l'aide au portage, de l'aide au développement de l'image des réseaux dans le travail des rédactions, de la présence sur Internet, de la formation de journalistes ou de l'adaptation des conditions d'activité des pigistes.
3. Répondre à l’enjeu culturel de la communication
Développement d'un pôle public puissant exemplaire, régulation du secteur. Je voudrais maintenant aborder le troisième rôle de l'État, qui me tient tout particulièrement à cœur.
Sans même évoquer les plus récentes évolutions techniques comme Internet, le développement des médias a déjà révolutionné notre vie quotidienne et nos pratiques culturelles. La conception même de l'audiovisuel a été modifiée, par le passage de programmes diffusés à des programmes édités, disponibles à la demande, d'une télévision offerte à une télévision choisie, peut-être bientôt même créée par interactivité par le téléspectateur lui-même.
Les contenus audiovisuels sont devenus des objets culturels, présents dans les écoles, dans les bibliothèques, dans les entreprises.
La télévision pour les jeunes adultes, les cassettes et logiciels pour les adolescents sont même bien plus que de simple formes culturelles, ils sont leur culture. Ils participent de leur vie quotidienne et contribuent à leur façon de penser.
D'où l'importance de l'éducation par l'image mais aussi de l'éducation à l'image.
Cette éducation à l'image, je la conçois de deux façons bien distinctes. Il y a d'abord celle qui permet l'accès de tous (et je ne pense pas seulement aux jeunes scolarisés) au multimédia. Mais il y aussi la formation professionnelle de créateurs d'images sachant utiliser toutes les techniques du multimédia.
Avec le multimédia, avec l'Internet, nous avons découvert un nouveau continent. Il nous faut maintenant veiller à ce que la civilisation qui va s'y installer soit respectueuse des droits : protection des données personnelles, protection des mineurs, notamment. Elle doit aussi se nourrir de notre culture, de la francophonie et enfin d'un de nos principes fondamentaux : l'égalité d'accès.
Nous devons veiller à ce que tous puissent saisir les opportunités qui nous sont offertes. J'entends, je le répète, me placer du côté du public, du point de vue des citoyens créateurs et utilisateurs de communication.
C'est dans cet esprit que j'accomplirai le mandat qui m'a été confié, et sur lequel je voudrais m'arrêter un instant.
Je crois profondément à l'unité du champ de la communication, à la complémentarité qu'il faut savoir faire jouer, entre presse écrite, radio, TV, cinéma et multimédia.
On parle toujours de convergence, on insiste sur le rapprochement entre les techniques de l'informatique des télécommunications et de l'audiovisuel. Mais la véritable convergence, ce n'est pas celle des tuyaux, c'est celle des contenus.
Même les secteurs plus traditionnellement considérés comme « culturels », le livre, la musique, la peinture, n'échappent pas à ce mouvement.
Toutes ces mutations qui touchent la presse ou les industries culturelles, l'État doit aujourd'hui les accompagner. L'enjeu est immense si on réfléchit à ce que sont les pôles d'avenir : culture, éducation, information, loisirs. Nos secteurs sont réellement au cœur du monde de demain, à condition de jouer la carte de lit complémentarité économique et culturelle.
Je donnerai quelques exemples de mise en œuvre de cette complémentarité :
- l'association du livre et de la presse, dans une nouvelle politique de la lecture. Le livre et la presse doivent unir leurs efforts, leurs moyens et leurs talents pour reconquérir ensemble les lecteurs. Chacun doit prendre sa part dans des actions à la fois ambitieuses et très proches du terrain, dans l'esprit de la semaine de la presse à l'école, sous forme d'initiatives plus fréquentes, plus longues et associant des partenaires multiples ;
Ces actions, nous les mènerons partout, mais en priorité dans les quartiers en difficulté. Dans les secteurs fragilisés du tissu social, la reconquête de la lecture et de la culture passe aussi par l'apprentissage d'une fréquentation régulière de la presse, capable de rompre le cercle illettrisme-isolement-exclusion.
La presse est, en effet, un support important de l'acquisition et de l'entretien de la lecture, comme de l'expérience d'ouverture sur les autres, sur le monde, sur les idées en débat sur les connaissances ;
- l'installation dans les bibliothèques d'accès à l'Internet, et de postes de consultations permettant de passer d'un média à l'autre et incitant à des voyages entre l'écran et le livre ;
- Le développement d'un secteur d'édition de programmes audiovisuels pédagogiques sur le modèle de ce qui existe dans l'écrit. Car nous devons en être convaincus : de même que l'édition scolaire et pédagogique est l'un des piliers de l'édition, l'audiovisuel pédagogique sera demain l'un des principaux pôles de l'audiovisuel mondial ;
- l’extension de la politique du patrimoine à l'audiovisuel avec le développement des activités de l'lnathèque. Car qui contesterait que l'audiovisuel fait aujourd'hui partie de notre patrimoine aux côtés de ses objets classiques : monuments, livres, œuvres d'art.
Ces rapprochements entre les secteurs de la culture et de la communication se traduiront dans des politiques convergentes de la culture et de la communication.
Elles nous conduiront à réfléchir à des évolutions de l'organisation administrative des services du ministère, singulièrement dans le domaine de l'audiovisuel et des médias.
Je vous ai donc dit quels seront les principes qui guideront mon action, je vous ai présenté mes objectifs.
À nous tous maintenant de trouver les modalités pratiques pour les mettre en œuvre, dans l'intérêt de tous les acteurs, mais aussi dans celui des tous les utilisateurs de la communication.
Car tel est selon moi, le rôle du politique.