Résumé
M. Bérégovoy.<br>- Présentation des principales données budgétaires : déficit de 81,1 Mds pour 1991-permanence de la contrainte des taux d'intérêt sur les charges de la dette (volonté de réduire l'écart entre le taux d'intérêt moyen appliqué à la dette publique et le taux de croissance du PIB).<br>- Justification de la politique économique et monétaire dans le contexte des incertitudes internationales (baisse de conjoncture, prix du pétrole) : nécessité de s'adapter en soutenant l'investissement (mesures fiscales) et en maîtrisant la consommation et l'inflation (pas de remise en cause de la désindexation des revenus).<br>- Rappel de la politique budgétaire menée depuis 1988, de l'effort qui reste à faire en faveur de la ville-critique de l'attitude de l'opposition lors des débats. Défense du modèle français d'économie mixte de marché.<br>- M. Charasse.<br>- Précisions sur les grandes options du budget de 1991 autour des objectifs suivants.<br>- Prise en compte du nouvel environnement international : croissance de 2,6 % prévue pour 1991-soutien fiscal à l'investissement (baisse de l'impôt sur les bénéfices réinvestis)-maîtrise de l'inflation-mesures de solidarité.<br>- Assainissement des finances publiques : réduction du déficit budgétaire-baisse des prélèvements obligatoires.<br>- Maîtrise de la dépense publique : moindre progression des charges budgétaires (4,8 %) par rapport au PIB (5,4 % prévu)-concentration des financements supplémentaires sur les grandes priorités du gouvernement.<br>- Critique de l'inconséquence des parlementaires de l'opposition dans leurs amendements sur les recettes et dépenses du budget (menace d'appliquer "un jour" la procédure de vote bloqué prévue par l'article 44).- 38 VUES