Rapport d'information (...) sur le sport et la santé dans les outre-mer

Remis le :

Auteur(s) : Maud Petit ; Jean-Philippe Nilor

Auteur(s) moral(aux) : Assemblée nationale. Délégation aux outre-mer

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Dans les outre-mer, le changement des habitudes physiques avec peu de pratiques du sport, la systématisation des déplacements en voiture individuelle, la modification des habitudes alimentaires traditionnelles remplacées par la restauration rapide, abus de sucre, de sel et de produit gras ont conduit à une forte augmentation du surpoids et de l’obésité. Les conséquences sur la santé des populations ultra-marines se font ressentir : prévalence du diabète et de l’hypertension artérielle. La Délégation aux outre-mer de l’Assemblée nationale s’est saisie de ce sujet. 16 auditions ont eu lieu à l’Assemblée nationale. 30 personnes ont été entendues en audioconférences. La mission s’est également rendue en Polynésie particulièrement touchée par le phénomène du surpoids en juillet 2019.

INTRODUCTION


PREMIERE PARTIE : LA SURCHARGE PONDÉRALE EST UN PHENOMENE MONDIAL EN EXPANSION

I. UNE PANDEMIE QUI NE TOUCHE PAS TOUS LES PAYS DE LA MEME MANIERE
A. UN CONSTAT ACCABLANT ET TROP MECONNU
1. Quelques définitions
2. Une pandémie mondiale
3. Un mouvement d’acceptation du surpoids
4. La France n’est pas épargnée
5. Les populations les plus défavorisées sont les plus atteintes
B. LE FARDEAU ECONOMIQUE DU SURPOIDS
1. Les études internationales sont unanimes
2. Le surcoût global de de la surcharge pondérale est colossal
3. L’étude de 2016 de la Direction du Trésor

II. LES OUTRE-MER PARTICULIEREMENT CONCERNÉS PAR LE SURPOIDS
A. LE BARODOM REALISE EN 2014
1. Une étude qu’il convient de manier avec précautions
2. Une surcharge pondérale plus importante dans les DOM
3. Une espérance de vie légèrement inférieure dans les outre-mer
B. L’ETUDE KANNARI SUR LA GUADELOUPE ET LA MARTINIQUE
1. Une forte progression du surpoids et de l’obésité en 10 ans
2. Les femmes sont plus touchées que les hommes par l’obésité
3. Un gain moyen de plus de 2 cm de tour de taille en 10 ans
4. Beaucoup de personnes en mauvaise santé sont dans le déni
C. LE CAS SPECIFIQUE DE LA POLYNESIE FRANÇAISE
1. Une situation préoccupante qui continue à se dégrader
2. Un mode de vie et des habitudes qui favorisent le surpoids
3. La vente de produits alimentaires malsains dans les écoles
4. La controverse autour de la subvention accordée à certains produits
5. La fermeture de la « maison des diabétiques » de Papeete
D. QUELQUES DONNEES SUR D’AUTRES COLLECTIVITES
1. La Nouvelle-Calédonie
2. Mayotte
3. La Réunion


DEUXIEME PARTIE : DES CAUSES MULTIPLES QUI CONSTITUENT L’UNE DES PREMIERES CAUSE DE MORTALITE

I. LES CONSEQUENCES SUR LA SANTE DE LA SURCHARGE PONDERALE
A. L’HYPERTENSION ARTERIELLE
1. Une plus grande prévalence chez les populations défavorisées
2. La surcharge pondérale, facteur d’hypertension artérielle
B. L’ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
C. LE DIABÈTE
1. Des taux de prévalence très élevés dans les outre-mer
2. Une possible différentiation ethnique
D. LES CANCERS
1. Les cancers sont de plus en plus associés à l’obésité
2. Le foie peut aussi être endommagé

II. UNE VARIETE DE CAUSES A CES PHENOMENES
A. UNE TROP GRANDE SEDENTARITE
1. Une évolution sur une seule génération
2. La sédentarité, premier facteur de mortalité
3. Les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé
B. UNE MODIFICATION DES HABITUDES ALIMENTAIRES
1. La disparition de l’alimentation insulaire traditionnelle
2. Un nutriscore inexistant et des conditionnements record
3. Les avancées de la loi Lurel sur le sucre dans les aliments
4. Cette loi est-elle réellement respectée ?
5. À Mayotte : le casse-tête de la restauration scolaire
C. LE FACTEUR CULTUREL : « BIEN MANGER, C’EST MANGER BEAUCOUP »
1. La pratique des « cures d’engraissement »
2. Des interprétations diverses
D. UN FACTEUR GÉNÉTIQUE ?
1. Des connaissances incomplètes et des théories séduisantes
2. La plus grande prudence s’impose
E. LES COMPORTEMENTS ALIMENTAIRES A LA REUNION
1. Le développement de la restauration rapide
2. Une consommation excessive de corps gras
3. Les féculents beaucoup plus consommés que les fruits et légumes


TROISIEME PARTIE : DÉVELOPPER LE SPORT POUR ENTRETENIR SA SANTÉ


I. DE NOMBREUX PLANS VISANT A DEVELOPPER L’ACTIVITE PHYSIQUE ONT ETE MIS EN ŒUVRE EN FRANCE ET A L’ETRANGER
A. LES DIFFERENTS PLANS MIS EN ŒUVRE EN France
1. Le Plan national nutrition santé (PNNS) 2011–2015
2. Le Plan obésité (PO) 2010-2013
3. Le Plan cancer 2009-2013
4. Le Plan national d’action de prévention de la perte d’autonomie (septembre  2015)
5. La « Stratégie nationale sport santé 2019-2024 »
B. QUELQUES EXPERIENCES MENEES A L’ETRANGER
1. Un programme orienté vers les séniors aux États-Unis
2. Le programme PAPRICA, en Suisse (2012)
3. Le programme « Suède en mouvement »(2001)
4. Le programme « Let's Get Moving », en Angleterre
5. Le « Green Prescription Program » en Nouvelle Zélande

II. L’EVOLUTION DE LA LEGISLATION ET L’INFORMATION DU PUBLIC
A. L’AVANCEE PERMISE PAR LA LOI DE 2016
1. Depuis 2016, la loi permet la prescription du « sport sur ordonnance »
2. Les précisions apportées par le décret du 30 décembre 2016
B. LES CAMPAGNES D’INFORMATION
1. Un guide de bonnes pratiques publié Haute autorité de santé (HAS)
2. Les définitions précises de la HAS
3. Un acteur essentiel : Santé publique France
4. La campagne d’information « Manger-Bouger »

III. LES FREINS ET LES INCITATIONS AUX ACTIVITES PHYSIQUES
A. LES DIFFICULTES LIEES A LA PRATIQUE SPORTIVE OUTRE-MER
1. L’aspect financier de la pratique sportive
2. Un déficit d’équipements sportifs dans les outre-mer
3. Un manque flagrant de piscines dans les outre-mer
4. Une offre inégalement répartie à La Réunion
5. Le plan Kanner de modernisation des équipements outre-mer
6. Sensibiliser les praticiens ultra-marins
B. LA SITUATION EN POLYNESIE FRANÇAISE
1. Le programme Maitai (« aller bien »)
2. Le programme « administration active »
C. DES EXEMPLES DE BONNES PRATIQUES
1. Le réseau national des « villes sport-santé sur ordonnance »
2. Les projets mis en place à la Martinique
3. Les « Parcours sportifs de santé sécurité » de la Guadeloupe
4. Strasbourg ville pionnière
LES PRÉCONISATIONS DE LA MISSION D’INFORMATION
1. A l’échelle nationale
2. A l’échelle des outre-mer
3. Et si l’Assemblée nationale donnait l’exemple ?

EXAMEN PAR LA DÉLÉGATION

ANNEXES

LISTE DES AUDITIONS

HAUT COMMISSARIAT DE LA REPUBLIQUE EN POLYNESIE FRANÇAISE