Résumé
Les nationalisations : augmentation du coût global pour l'Etat du fait de la décision du Conseil constitutionnel sur l'indemnisation des actionnaires. Danger d'une annexion du pouvoir économique par le pouvoir politique. Nécessité pour le secteur nationalisé d'adapter son mode de gestion à l'économie concurrentielle avec le secteur privé, et d'en assumer les risques. Pas d'opposition à l'entrée de chefs d'entreprises syndicalistes dans le CNPF si la liberté d'expression des entreprises privées est sauvegardée. Position du CNPF pour le maintien de la sous-traitance par les PME ( meilleure productivité, moindres prix ) et contre leur réintégration dans les grandes entreprises nationalisées ( cf conséquence "perverse" des aides fiscales à l'investissement conditionnées par l'augmentation des effectifs ).<br>- L'emploi : objectif prioritaire pour le CNPF, conditionné par le développement des entreprises. Divergences avec le gouvernement sur les moyens.<br>- Autres thèmes abordés :<br>- La réduction et l'aménagement des horaires, permettant de rentabiliser l'outil de travail. Accord avec l'UNEDIC sur le financement des contrats de solidarité ( hostilité à la notion de partage du travail ). Action pour la création d'entreprises. Inapplicabilité du rapport Auroux pour la lourdeur de sa rélementation du travail à temps partiel. Attachement à la politique contractuelle et inutilité de formaliser les négociations par des lois contraignantes-rencontre avec les syndicats FO et CGC sur le statut des cadres. Accord sur le projet gouvernemental de remplacement de la taxe professionnelle par une majoration de la TVA.- 36 VUES