Résumé
Situation difficile de l'économie française dans le contexte de crise internationale, attitude du patronat devant le programme gouvernemental de changement de société et de politique économique : pas de remise en cause des choix politiques, mais affirmation du rôle d'experts économiques des chefs d'entreprise devant intervenir sur les modalités d'application des décisions gouvernementales, sans entrer dans le débat politique proprement dit. Bilan, positif de l'action du gouvernement précédent.<br>- Politique économique : risque et difficulté de concilier d'une part la politique de relance par le déficit budgétaire et le soutien à la consommation, et d'autre part la lutte contre l'inflation grandissante.<br>- Prise de position avant le 2ème tour des élections présidentielles contre les nationalisations, qui ne sont ni nécessaires ni justifiées sur le-plan économique, outre les problèmes juridiques et constitutionnels posés par la remise en cause du droit de propriété des actionnaires.<br>- Mesur es envers les entreprises : facilités financières ponctuelles mais aucune décision encore sur l'emploi et l'aide aux PME. Critique du projet d'impôt sur la fortune mettant en cause 30.000 entreprises moyennest, alors que le capital est déjà trop imposé en France, notamment par-rapport à la RFA-incertitude sur l'interprétation des textes concernant les investissements en fonds propres, risque de freinage des initiatives. Point positif sur l'aide à l'innovation et à la recherche.<br>- Nationalisation du crédit-pas de changement notable pour les entreprises endettées, meême si les procédures ( CODEFI ) sont d'application plus large et plus souple. Pas d'amélioration de la compétitivité des entreprises et de la situation de leurs salariés à attendre des nationalisations. Nécessité d'un soutien national aux secteurs non rentables mais indispensables à l'indépendance nationale, tel la sidérurgie.<br>- Succession à la présidence du CNPF : M. Ceyrac n'est pas parmi les candidats.- 31 VUES