Résumé
Justification des réformes entreprises pour le redressement, la modernisation et la compétitivité de l'économie nationale dans la perspective du marché unique européen en 1992, et pour le maintien des protections et garanties sociales (ouverture du débat sur le déficit structurel de la Sécurité sociale, mission du comité des "sages", états généraux). Politique budgétaire en rupture avec la tradition d'interventionnisme économique de l'Etat ("jacobinisme") et encourageant l'esprit d'entreprise, le dialogue social et la participation des salariés (actionnariat et "démocratie économique").<br>- Mesures et orientations : réduction des dépenses publiques (déficit budgétaire et endettement), modernisation de l'administration, plan d'allégements fiscaux, recettes apportées par les privatisations-mesures de libération des prix, des changes et du crédit, allégement des charges des entreprises-mesures législatives et fiscales (loi de finances 1987 et projet Chavanes) mobilisant l'épargne et favorisqant la création et la transmission d'entreprises, en particulier pour les cadres, engagement d'une baisse de l'impôt. Réformes sociales soumettant la réglementation du travail et de l'embauche (licenciements et aménagement du temps de travail) à négociation de branche et d'entreprise-politique de formation et de qualification professionnelle. Hommage au syndicalisme participatif de la CGC.- 23 VUES