Résumé
L'action syndicale de la CFDT : dénoncer le Front national (violences à l'Assemblée nationale, mise en cause des institutions et de la démocratie) et répondre aux thèses sociales de l'extrême-droite (sur le SMIC, les conventions collectives, la protection sociale)-mettre en oeuvre l'Europe sociale de 1992 (coordination au niveau de la confédération européenne des syndicats contre les politiques de "doping" social).<br>- Dénonciation de la mise en cause du droit de grève (autorisation de la Cour de cassation aux juges permettant de qualifier d'"illicite" une revendication) et des libertés publiques et syndicales (atteinte à la Constitution, au droit du travail). Mise au point sur la grève et les autres formes d'action (accords d'entreprise, syndicalisme "de proximité"). La grève du 15 octobre 1987 : la défense du service public contre les privatisations "idéologiques" (TF1, services communaux) et les baisses d'effectifs, pour une modernisation qualitative avec concertation, et le maintien du pouvoir d'achat.<br>- Protection sociale : revendication d'un prélèvement sur tous les revenus (recul de M. Balladur)-pour un (revenu) minimal social de réinsertion avec plan de financement (plan Zeller)-pour le droit (non l'obligation) à la retraite à 60 ans-contre la diminution des prestations de l'assurance-chômage (négociation sur la répartition du financement du chômage de longue durée).<br>- Relations avec le patronat : ouverture du CNPF sur l'aménagement du temps de travail par négociations de branche et d'entreprise, mais dénonciation de la "dérive" patronale sur les licenciements.- 27 VUES