Une ordonnance ratifiée a la valeur la plus élevée puisqu'elle a une valeur législative.
Pour les autres textes, plus leur auteur a une position élevée dans la hiérarchie administrative, plus leur valeur est grande :
- les décrets (actes réglementaires pris par le président de la République ou le Premier ministre) arrivent en deuxième position ;
- les arrêtés, dont l'auteur est toute autorité administrative à l'exception du président de la République et du Premier ministre, sont en troisième position.
En revanche, les circulaires, du fait de leur régime particulier à visée informative et organisationnelle, ne constituent pas à proprement parler des normes s'inscrivant dans la hiérarchie des actes administratifs.
Dans chaque catégorie, le principe est le même : c'est la position hiérarchique du signataire qui détermine la valeur de l'acte.
Par exemple, pour les décrets : un décret délibéré en Conseil des ministres, parce qu’il est signé par le président de la République, est supérieur aux décrets signés par le Premier ministre.
Pour les arrêtés : un arrêté pris par un ministre l’emporte sur un arrêté signé par un préfet, qui est lui-même supérieur à un arrêté municipal.
De cette manière, il ne doit pas y avoir, en principe, de contrariété de décisions, puisque l’autorité supérieure l’emporte. Dans le cas où la même autorité prend deux décisions contraires, le principe est que la dernière en date l’emporte.