Quelles sont les conditions à remplir pour être candidat à l'élection présidentielle ?

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L’essentiel

Pour pouvoir se porter candidat à l'élection présidentielle, il faut respecter certaines conditions de fond, notamment :

  • avoir la nationalité française ;
  • être âgé de 18 ans ;
  • avoir la qualité d'électeur.

Il faut aussi remplir certaines formalités :

  • obtenir 500 parrainages d'élus (les "500 signatures") ;
  • remettre au Conseil constitutionnel une déclaration de situation patrimoniale et une déclaration d'intérêts.

En détail

Il existe plusieurs conditions de fond établies par le code électoral. Le candidat doit :

  • avoir la nationalité française ;
  • avoir 18 ans révolus (art. LO 127 du code électoral) ;
  • être électeur (art. LO 127) ;
  • ne pas être privé de ses droits d’éligibilité par une décision de justice (art. L. 6 et L. 199) ;
  • ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle (art. L. 200) ;
  • avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national (art. L. 45).

Les candidats doivent recueillir les signatures de 500 élus, provenant d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents, sans que plus d’un dixième d’entre eux puissent être les élus d’un même département ou collectivité d’outre-mer. La liste des catégories d’élus habilités à parrainer un candidat a été actualisée et élargie par la loi organique du 25 avril 2016.

C’est le Conseil constitutionnel qui reçoit ces présentations de candidats (communément désignées sous le terme de "parrainages") et en vérifie la validité. Depuis l'élection de 2017, le Conseil constitutionnel en publie la liste intégrale, alors qu’auparavant seuls 500 parrainages tirés au sort étaient rendus publics.

Cette procédure vise à écarter les candidatures peu sérieuses, et à favoriser les candidats ayant une véritable envergure nationale. En 2002, 16 candidats étaient présents au premier tour, 12 en 2007, 10 en 2012, 11 en 2017 et 12 en 2022. Ils n’étaient que six en 1965.

L'ensemble des conditions et formalités qui s'imposent aux candidats résulte de la loi du 6 novembre 1962 relative à l'élection du président de la République au suffrage universel.

Les candidats doivent envoyer au Conseil constitutionnel une déclaration de situation patrimoniale. Cette déclaration, transmise à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), porte sur les biens propres du candidat et, le cas échéant, ceux de la communauté ou les biens indivis.
Les déclarations de patrimoine de tous les candidats habilités à concourir sont publiées avant le premier tour. Avant 2017, seule la déclaration du candidat élu faisait l’objet d’une publication à l’issue de l’élection.

Cette déclaration doit être renouvelée par le président de la République avant l’expiration de son mandat. La loi organique du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie politique prévoit que cette déclaration est rendue publique par la HATVP qui l’assortit d’un avis dans lequel elle apprécie la variation de la situation patrimoniale entre le début et la fin de l’exercice des fonctions présidentielles.

La loi organique du 15 septembre 2017 crée une nouvelle obligation pour les candidats à l’élection présidentielle : remettre au Conseil constitutionnel une déclaration d’intérêts et d’activités, rendue publique par la HATVP. L’objectif est de prévenir les éventuels conflits d’intérêts qui entacheraient la capacité à exercer ses fonctions en toute objectivité.

Une fois l’ensemble de ces formalités accomplies, la liste des candidats est établie par le Conseil constitutionnel et publiée au Journal officiel au plus tard le troisième vendredi précédant le premier tour.

En vidéo

Texte fondateur de la Ve République, la Constitution de 1958 a renforcé les pouvoirs du président de la République.

Élu à partir de 1962 au suffrage universel direct, le chef de l’État a des pouvoirs qu’il peut exercer seul.

Il nomme le Premier ministre.

Il peut dissoudre l’Assemblée nationale.

Il peut organiser un référendum pour deux raisons : réviser la Constitution ou faire adopter une loi.

Il peut saisir le Conseil constitutionnel dont il nomme trois membres sur neuf, ainsi que son président.

Il est le "chef des armées" et à ce titre peut engager la force nucléaire.

Dans des circonstances très spécifiques liées à une crise grave, il peut recourir à des pouvoirs exceptionnels, encadrés par l'article 16 de la Constitution.

Les autres pouvoirs du président sont contresignés par le Premier ministre ou les ministres responsables.

Il peut s’agir de la désignation des ministres et de certaines nominations telles que les préfets.

Des textes délibérés en Conseil des ministres : ordonnances et décrets.

Ou encore du droit de grâce.

Dans la pratique, certains pouvoirs du président relèvent de son "domaine réservé".

La Constitution lui donne un rôle éminent en matière de défense et de diplomatie, même en période de cohabitation.

En image

  • Chef de l'État : il veille au respect de la Constitution ; il assure le fonctionnement régulier des institutions et la continuité de l'État ; il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ; il accrédite les ambassadeurs.
  • Chef des armées : il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale.
  • Chef de l'exécutif : il nomme le Premier ministre ; il promulgue les lois ; il signe les ordonnances ; il préside le Conseil des ministres ; il peut soumettre un projet de loi à référendum ; il peut dissoudre l'Assemblée nationale.
Quelles sont les conditions à remplir pour être candidat à l'élection présidentielle ? - plus de détails dans le texte suivant l’infographie
  • Chef de l'État : il veille au respect de la Constitution ; il assure le fonctionnement régulier des institutions et la continuité de l'État ; il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités ; il accrédite les ambassadeurs.
  • Chef des armées : il préside les conseils et comités supérieurs de la Défense nationale.
  • Chef de l'exécutif : il nomme le Premier ministre ; il promulgue les lois ; il signe les ordonnances ; il préside le Conseil des ministres ; il peut soumettre un projet de loi à référendum ; il peut dissoudre l'Assemblée nationale.

Podcast

Le président de la République : combien coûte une campagne présidentielle ? (3/3)

[GÉNÉRIQUE]

Vous écoutez « L’Actualité de la vie publique », un podcast du site Vie-publique.fr.

Signature sonore

Patrice : Bonjour à tous, bonjour Chloé

Chloé : Bonjour Patrice

Introduction de la série

Stéphanie : Les 10 et 24 avril 2022, aura lieu l’élection du président de la République. A cette occasion, notre podcast « L’Actualité de la vie publique » vous propose une nouvelle série consacrée à cet événement majeur de la Ve République.

Comme pour toute campagne électorale, l’élection présidentielle a un coût. Son financement est très encadré et obéit à des règles précises. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques joue un rôle essentiel pour aider les candidats à s’acquitter de leurs obligations.

Au sommaire de ce troisième et dernier épisode : "Combien coûte une campagne présidentielle ?".

  • 1. Patrice : Je suis en compagnie de Chloé, étudiante en science politique, qui était déjà avec nous pour les deux premiers épisodes de cette série. Elle va répondre à toutes mes questions. La première concerne les modes de financement de la campagne pour l’élection du président de la République : comment est-elle financée ?

    Chloé : Il existe deux modes de financement : un financement public et un financement privé.

    [Intervention Patrice : Alors commençons par le financement public, de quelle nature est-il ?]

    Chloé : C’est l’État qui prend en charge le financement public. Il intervient en deux temps. Tout d’abord, avant l’élection, l’État prend en charge directement tous les frais de "la propagande électorale", c’est-à-dire l’impression des bulletins de vote, des professions de foi, des fiches électorales, etc. Il n’y a aucune différence entre les candidats. Ils sont tous traités de la même manière. Qu’il s’agisse d’un « petit » candidat (entre guillemets) ou d’un favori, le même nombre de bulletins, de professions de foi est imprimé. Dans un deuxième temps, après l’élection, l’État assure le remboursement d’une partie des frais de campagne en fonction des résultats des candidats.

    [Intervention Patrice : Et quelle forme prend le financement privé ?]

    Chloé : Le financement privé peut prendre différentes formes. Il peut s’agir d’un apport personnel des candidats, soit sur leurs deniers personnels ou via un emprunt bancaire ; ou bien d’argent provenant d’opérations commerciales comme la vente de produits dérivés ; ou encore de contributions financières des partis politiques donc de l’argent provenant des cotisations des adhérents ou de prêts bancaires contractés par le parti ; et enfin les particuliers sont autorisés à faire des dons mais sous certaines conditions. Ces dons ne peuvent être effectués que par des personnes physiques de nationalité française ou résidant en France et ils sont plafonnés à 4600 euros par donateur. Tout don supérieur à 150 euros doit être versé par chèque.

    [Intervention Patrice : Les entreprises peuvent-elles Chloé comme aux États-Unis participer au financement de la campagne ?]

    Chloé : Non. Les entreprises – et c’est le cas aussi des associations, des fondations, des syndicats, des collectivités locales, ne peuvent financer une campagne. Depuis la loi du 19 janvier 1995, les dons mais également les avantages en nature sont proscrits.

  • 2. Patrice : Est-ce que les candidats peuvent recevoir de l’argent d’un État étranger ?

    Chloé : Non. Depuis 2017 et le vote de la loi pour la confiance dans la vie politique, un État étranger ou une banque non européenne (donc située hors de l’Union européenne) ne peuvent ni prêter, ni financer un parti politique français ou un candidat.

  • 3. Patrice : Et quelles sont les dépenses types engagées par les candidats ?

    Chloé : Toute campagne électorale implique des dépenses incontournables comme l’organisation de meetings publics ou la propagande imprimée mais chaque candidat peut affecter ses dépenses en privilégiant des domaines différents (réunions publiques, propagande audiovisuelle, déplacements, etc.).

  • 4. Patrice : Qui contrôle les dépenses des candidats ?

    Chloé : L’organisme qui contrôle les budgets de campagne est la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Cette commission est une autorité administrative indépendante qui a été créée par la loi du 15 janvier 1990 relative à la limitation des dépenses électorales et à la clarification des activités politiques.

    [Intervention Patrice : Quelles sont ses missions ?]

    Chloé : La Commission a deux grandes missions. La première consiste à contrôler les comptes de campagne à l’occasion des élections politiques et la seconde se rapporte à la réception – et à la vérification - des comptes des partis politiques, puis à leur publication.

    [Intervention Patrice : Les décisions de la Commission Chloé peuvent-elles être contestées par un candidat ou un parti politique ?]

    Chloé : Oui Patrice. C’est possible. Les décisions de la Commission peuvent être contestées et faire l’objet d’un recours devant le Conseil constitutionnel – qui en vertu de la Constitution exerce de larges compétences en matière de contentieux électoral. Un recours peut être exercé par exemple dans le cas du rejet des comptes de campagne d’un candidat ou en cas de contestation du montant du remboursement forfaitaire des frais de campagne.

  • 5. Patrice : Quelles sont les obligations auxquelles sont soumis les candidats ?

    Chloé : Les candidats doivent ouvrir un compte de campagne qui retrace l’origine des fonds reçus et la nature des dépenses engagées et désigner un mandataire financier qui est chargé de la gestion de ce compte. Le compte de campagne présente également dans une annexe les dépenses engagées par les partis politiques qui soutiennent les candidats.

    [Intervention Patrice : Les dépenses sont-elles plafonnées ?]

    Chloé : Oui Patrice. Les dépenses autorisées sont plafonnées. Pour les candidats présents au premier tour, le plafond est fixé à 16,8 millions d’euros et pour les deux candidats présents au second tour, le plafond est fixé à 22,5 millions d’euros.

  • 6. Patrice : Et que risque un candidat qui ne respecte pas le plafond de dépenses autorisé ?

    Chloé : Le non-respect du plafond des dépenses constitue une infraction. Le candidat qui s’en rend coupable encourt des poursuites judiciaires. Il doit reverser au Trésor public le montant du dépassement. Par exemple à l’occasion de l’élection présidentielle de 2012. Les dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy - qui était candidat à sa réélection – ont avec environ 40 millions d’euros dépassé le montant maximum autorisé. Le Conseil constitutionnel a rejeté ses comptes de campagne le privant ainsi d’une partie du remboursement des frais engagés.

    [Intervention Patrice : Comment les candidats Chloé sont-ils remboursés ?]

    Chloé : Le remboursement est forfaitaire. Il dépend des résultats obtenus par les candidats et du respect des règles de financement de la campagne. Un enjeu crucial pour les candidats est d’obtenir au moins 5 % des suffrages exprimés au premier tour de scrutin car c’est ce seuil qui ouvre droit au remboursement des dépenses engagées jusqu’à 47 % (maximum) du plafond, soit un maximum de 8 millions d’euros. Si un candidat n’atteint pas ce seuil des 5 %, le remboursement est plafonné à 4,75 %, soit environ seulement 800 000 euros, c’est-à-dire donc dix fois moins que pour un candidat qui atteint les 5 %.

    [Intervention Patrice : Et pour les deux candidats présents au second tour ?]

    Chloé : Pour les deux candidats qui se qualifient pour le second tour, le remboursement est plafonné à 47,5 % des dépenses du second tour, soit environ 10,7 millions d’euros.

  • 7. Patrice : Combien ont coûté Chloé les campagnes présidentielles de 2012 et 2017 ?

    Chloé : La somme totale cumulée des comptes publiés de tous les candidats a atteint 74,11 millions en 2017, soit à peu près le même montant qu’en 2012, 74,02 millions.

    [Intervention Patrice : En 2017, les candidats ont-ils tous respecté le plafond autorisé ?]

    Chloé : Oui Patrice. Aucun des candidats n’a dépassé le plafond. Le candidat qui a dépensé le plus lors de cette campagne, c’est Emmanuel Macron avec un total d’environ 19,7 euros. Quant à celui qui a dépensé le moins, c’est le député des Pyrénées atlantiques, Jean Lassalle, avec environ 260 000 euros de frais de campagne.

    [Intervention Patrice : On est donc bien loin Chloé des niveaux atteints pas les campagnes présidentielles américaines ?]

    Chloé : Absolument ! Aux États-Unis, où les entreprises et les méga-donateurs peuvent financer les campagnes présidentielles à hauteur de dizaines de millions de dollars, les budgets peuvent facilement atteindre le milliard. C’est en 2012 qu’un candidat – Barack Obama – atteint pour la première fois le milliard de dollars. En 2016, Hillary Clinton bat tous les records avec la campagne la plus chère de l’histoire des États-Unis puisque celle-ci a coûté 1,2 milliard de dollars.

Fin de l’épisode

Patrice : Merci Chloé ! C’est la fin de cet épisode et de la série que nous avons consacré au président de la République, dont la prochaine élection aura lieu, on vous le rappelle, les 10 et 24 avril prochains.

Vous pouvez réécouter cet épisode et toute la série sur vos plateformes préférées et notre chaîne YouTube. N’hésitez pas à vous y abonner !

Et pour en savoir plus, RDV sur notre site internet Vie-publique.fr et nos réseaux sociaux.

On se retrouve très bientôt ! Au revoir Chloé, au revoir à tous !

Chloé : Au revoir ! A bientôt !

Testez vos connaissances

Quiz : L'élection présidentielle

QUIZ

Quiz : L'élection présidentielle Étape 1 sur 10

Score : 0

À quel âge peut-on voter à l'élection présidentielle ?

Bonne réponse

D’après l’article 3 de la Constitution, avoir l’âge de la majorité est l’une des conditions pour être électeur. En France, l’âge de la majorité est fixé à 18 ans depuis 1974.

Mauvaise réponse

D’après l’article 3 de la Constitution, avoir l’âge de la majorité est l’une des conditions pour être électeur. En France, l’âge de la majorité est fixé à 18 ans depuis 1974.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 2 sur 10

Score : 0

Quelles sont les personnes qui ne peuvent pas voter à l'élection présidentielle ?

Bonne réponse

D’après l’article 3 de la Constitution, disposer de la nationalité française est l’une condition pour être électeur. Ainsi, les étrangers résidant en France ne peuvent pas voter à l’élection présidentielle.

Mauvaise réponse

D’après l’article 3 de la Constitution, disposer de la nationalité française est l’une condition pour être électeur. Ainsi, les étrangers résidant en France ne peuvent pas voter à l’élection présidentielle.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 3 sur 10

Score : 0

Comment le président de la République est-il élu ?

Bonne réponse

Le président de la République est élu au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Pour être élu dès le premier tour, il faut obtenir la majorité absolue (plus de 50% des suffrages exprimés). Si aucun candidat n'y parvient, un second tour de scrutin a lieu auquel ne peuvent se présenter que les deux candidats ayant réalisé les deux meilleurs scores au premier tour. Au second tour, la majorité relative suffit : le candidat qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages l’emporte.

Mauvaise réponse

Le président de la République est élu au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Pour être élu dès le premier tour, il faut obtenir la majorité absolue (plus de 50% des suffrages exprimés). Si aucun candidat n'y parvient, un second tour de scrutin a lieu auquel ne peuvent se présenter que les deux candidats ayant réalisé les deux meilleurs scores au premier tour. Au second tour, la majorité relative suffit : le candidat qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages l’emporte.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 4 sur 10

Score : 0

En quelle année l'élection du président de la République au suffrage universel direct est-elle instituée ?

Bonne réponse

L'élection présidentielle au suffrage universel a été instituée sous la Ve République en 1962 après le référendum du 28 octobre 1962. Avant cette réforme, la Constitution de 1958 prévoyait que le président de la République était élu au suffrage universel indirect par un collège électoral comprenant environ 80 000 grands électeurs (parlementaires, conseillers généraux et élus municipaux). La première élection présidentielle au suffrage universel direct a été organisée en 1965.

Mauvaise réponse

L'élection présidentielle au suffrage universel a été instituée sous la Ve République en 1962 après le référendum du 28 octobre 1962. Avant cette réforme, la Constitution de 1958 prévoyait que le président de la République était élu au suffrage universel indirect par un collège électoral comprenant environ 80 000 grands électeurs (parlementaires, conseillers généraux et élus municipaux). La première élection présidentielle au suffrage universel direct a été organisée en 1965.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 5 sur 10

Score : 0

À quel âge peut-on se présenter à l'élection présidentielle ?

Bonne réponse

Être majeur est l’une des conditions d’éligibilité à l’élection présidentielle. Il faut donc être âgé d’au moins 18 ans pour pouvoir se présenter.

Mauvaise réponse

Être majeur est l’une des conditions d’éligibilité à l’élection présidentielle. Il faut donc être âgé d’au moins 18 ans pour pouvoir se présenter.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 6 sur 10

Score : 0

Qui peut parrainer un candidat à la présidence de la République ?

Bonne réponse

Depuis la loi organique du 18 juin 1976, il faut, pour être candidat à l’élection présidentielle, avoir obtenu 500 signatures d'élus émanant d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents, sans dépasser un dixième, soit 50 pour un même département ou une même collectivité. La liste des mandats électoraux habilitant à présenter une candidature est fixée par la loi organique du 6 novembre 1962. La loi du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle actualise la liste des élus habilités à présenter un candidat pour tenir compte des modifications apportées par la réforme territoriale (ajout des présidents des métropoles par exemple).

Mauvaise réponse

Depuis la loi organique du 18 juin 1976, il faut, pour être candidat à l’élection présidentielle, avoir obtenu 500 signatures d'élus émanant d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer différents, sans dépasser un dixième, soit 50 pour un même département ou une même collectivité. La liste des mandats électoraux habilitant à présenter une candidature est fixée par la loi organique du 6 novembre 1962. La loi du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle actualise la liste des élus habilités à présenter un candidat pour tenir compte des modifications apportées par la réforme territoriale (ajout des présidents des métropoles par exemple).

Quiz : L'élection présidentielle Étape 7 sur 10

Score : 0

À quelle institution les candidats doivent-ils envoyer leur déclaration de patrimoine ?

Bonne réponse

Chaque candidat doit remettre au Conseil constitutionnel une déclaration de patrimoine avant la clôture de la période de recueil des parrainages. Le Conseil transmet ensuite à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique les déclarations des candidats autorisés à se présenter à l'élection. Les déclarations sont rendues publiques par la Haute Autorité.

Mauvaise réponse

Chaque candidat doit remettre au Conseil constitutionnel une déclaration de patrimoine avant la clôture de la période de recueil des parrainages. Le Conseil transmet ensuite à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique les déclarations des candidats autorisés à se présenter à l'élection. Les déclarations sont rendues publiques par la Haute Autorité.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 8 sur 10

Score : 0

Concernant l'élection présidentielle, qu'ont changé les lois d'avril 2016 de modernisation des règles applicables aux institutions ?

Bonne réponse

La loi ordinaire et la loi organique du 25 avril 2016 visent à moderniser les règles applicables à l’élection présidentielle en matière de campagne électorale audiovisuelle mais également en matière de parrainages et d’opération de vote par exemple.

Mauvaise réponse

La loi ordinaire et la loi organique du 25 avril 2016 visent à moderniser les règles applicables à l’élection présidentielle en matière de campagne électorale audiovisuelle mais également en matière de parrainages et d’opération de vote par exemple.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 9 sur 10

Score : 0

Que se passe-t-il si un des candidats décède entre les deux tours ?

Bonne réponse

En cas de décès d'un candidat entre les deux tours, la Constitution prévoit qu'il doit être procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales.

Mauvaise réponse

En cas de décès d'un candidat entre les deux tours, la Constitution prévoit qu'il doit être procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales.

Quiz : L'élection présidentielle Étape 10 sur 10

Score : 0

À quel moment les résultats de l'élection peuvent-ils être diffusés ?

Bonne réponse

Lors de l’élection présidentielle, l’ensemble du territoire de la République constitue une seule circonscription électorale. En conséquence, aucun résultat partiel ou définitif ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote. Par ailleurs, la loi du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle prévoit la clôture du scrutin à 19 heures avec de possibles dérogations locales jusqu’à 20 heures.

Mauvaise réponse

Lors de l’élection présidentielle, l’ensemble du territoire de la République constitue une seule circonscription électorale. En conséquence, aucun résultat partiel ou définitif ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou par tout moyen de communication au public par voie électronique, en métropole, avant la fermeture du dernier bureau de vote. Par ailleurs, la loi du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle prévoit la clôture du scrutin à 19 heures avec de possibles dérogations locales jusqu’à 20 heures.

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