La puissance constitue l'un des facteurs de régulation des relations internationales. 

La puissance de l'État peut s’évaluer par rapport au niveau de liberté d’action dont il dispose. Elle correspond aussi bien à sa capacité de contraindre (hard power) qu’à sa capacité d'influencer les comportements des autres acteurs (soft power). La puissance d'un État détermine donc sa faculté à orienter le cours des relations internationales.

Facteur de hiérarchisation entre les États, la puissance demeure nécessairement relative et évolutive. Elle est en effet tributaire de la combinaison d'un certain nombre de circonstances factuelles et de la situation des autres États. Les différences de puissance entre États, qui ont évolué au cours de l'Histoire, ont été traduites par les termes suivants : 

• le terme de "grande puissance" désigne les États les plus influents ; 
• le terme de "superpuissance" a pu être employé dans le contexte de la Guerre froide, afin de décrire l'influence des États-Unis et de l'URSS dans les relations internationales ; 
• le terme d'"hyperpuissance" a notamment été utilisé par l'ancien ministres des affaires étrangères Hubert Védrine afin de décrire l'influence globale des États-Unis sur la scène internationale post Guerre froide. 

La puissance d'un État comprend des déterminants classiques tels que :

• le potentiel militaire ;
• le poids territorial ;
• la population ;
• la géographie et les ressources naturelles.

Avec le temps, la notion de puissance a eu tendance à s'élargir à :

• l'économie ;
• l'industrie, la finance ;
• la culture, l'éducation ; 
• les nouvelles technologies (notamment la maîtrise de l'information, des réseaux et de l'intelligence artificielle).

La diversification des critères considérés comme constitutifs de la puissance étatique rend plus compliquée la hiérarchisation entre les États, qui peuvent être plus ou moins influents selon les domaines.